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Comment valoriser toutes les richesses et accroître la redistribution ? (cliquez ici pour télécharger un pdf)

Synthèse

Une question : comment faire fonctionner ensemble des systèmes tels que MLC, SEL, troc, coopérative intégrale, association…?

Un constat : les limites de l’impact des MLC sur les populations les plus précaires, sur la valorisation du commun

Des exemples et idées pour entamer/resserrer des liens: SEL et MLC, Asso  et MLC, Action sociale et MLC.

Des pistes : augmenter les fonds pour augmenter la redistribution/valoriser le commun?

Compte-rendu

Regroupement des sujets : «MLC + Sel ? + Troc ? + coopérative intégrale ? / La monnaie et le commun»

Des questions

Comment trouver le moyen de reconnaître une richesse non reconnue par le PIB?

Quel système pourrait associer monnaie locale adossés à l’€ et la « monnaie » temps du SEL?

Comment toucher les personnes qui n’ont pas d’€ afin qu’elles accèdent à la MLC?

Comment valoriser le geste citoyen, le commun (ce qui est créé/produit dans l’espace collectif)?

Des exemples et idées

– Comme à Genève : établir une cartographie d’un territoire en repérant les différentes organisations liées par un socle commun (une carte du réseau) pour favoriser le repérage et la connaissance les unes des autres.

– A Toulouse : 30 Sols mensuels distribués à 30 familles en grande précarité via une Maison des Chômeurs.

Pour valoriser le temps des SEL : un peu comme à Toulouse mais en rajoutant l’acteur « SEL », on pourrait donner des unités de MLC aux plus gros soldes créditeurs des SEL, par l’intermédiaire de centres sociaux (sur des critères sociaux pour valoriser le travail non rémunéré de personnes précaires).

– Exemple de Grenoble avec le « passeport citoyen » pour inciter les populations de quartiers ciblés : un voyage à la déchetterie = une réduction ou un bon d’achat.

– La Coopérative Intégrale Catalane* : ses membres pratiquent le troc et l’échange de services, parallèlement à leurs achats et/ou ventes en MLC.

Chercher à augmenter les fonds pour augmenter la redistribution

Et se poser simultanément la question d’où l’on met la valeur : dans l’objet, le temps, le travail, l’existence…?

– Faire appel aux dons (se posent alors des questions d’éthique : de qui accepter les dons? de Vinci, de Total… !?.

Mettre en avant la notion de solidarité au moment de l’achat de MCL et offrir la possibilité de donner une somme qui alimenterait un pot commun pour soutenir ceux qui ne peuvent pas acheter de MCL.

– Demander aux collectivités locales de verser une subvention à l’association de la MLC qui ferait circuler la monnaie au sein de structures sociales (centres sociaux, maisons des chômeurs, SELs… ) pour encourager les éco-gestes, les gestes de solidarité, le bénévolat…. Cela reviendrait à une valorisation du travail en direct même si on reste dans une logique de dépendance du système via les subventions. Mais c’est peut-être défendable auprès des élus.

– Suivre l’exemple des coopératives intégrales quant à la mise en place d’un système selon lequel les prestataires s’engagent à ne pas reconvertir un pourcentage de leurs ventes en MLC (progressivement 10%  puis 20%… au fur et à mesure que la coopérative grandit).

– Si l’association de la MLC aide à la création d’entreprise (en s’inspirant du modèle des CIGALES**), demander en contrepartie qu’un pourcentage des bénéfices soit reversé à l’asso et qu’une partie des salaires soit payée en mlc.

– Demander aux associations partenaires de suggérer à leurs adhérents une partie des cotisations en MLC (donc d’adhérer à l’asso de MLC).

– Qu’un pourcentage des échanges arrive dans le pot commun.

Notes :

*La Coopérative Intégrale Catalane (CIC) http://vimeo.com/53486884 (présentation sous-titrée en français)

La CIC consiste à créer entre les particuliers, associations et entreprises sociales des relations coopératives, économiques et politiques indépendantes des règles gérées par l’État.

C’est une logique d’autogestion, de mutualisation et d’échanges de biens et services correspondant aux réels besoins qui s’expriment. Il s’agit de créer des logiques d’auto-emploi répondant à des nécessités. Diminuer les prix des produits indispensables par des achats groupés. Offrir des possibilités de ventes directes aux producteurs. Approche de l’éducation populaire… Logique intégrative dans tous les domaines de la vie  (éducation, logement, alimentation, santé…). Systèmes d’autogestions  locaux auxquels la coopérative apporte un soutien juridique, logistique, de communication…

Les moyens d’échanges sont nombreux : l’euro, la monnaie sociale l’éco mais aussi des produits, des services…

** CIGALES http://www.cigales.asso.fr/spip.php?rubrique6

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